LE DIAPHRAGME ETOILE
Cette
figure, développement de celle-ci à droite, bien connue, nous permettra de
relier nos six mandorles identiques qui, unies, composeront notre dessin final.
Elle nous permet d'observer que le lien des six mandorles ne peut se faire
que par le Centre.
De sa rigueur géométrique, sa structure, son ossature, dépend la bonne tenue
de notre dessin achevé et sa bonne santé physique et géométrique, puisque
l'un de ses nombreux buts est tout de même ressembler à son père, le cercle.
Le
négatif du cliché de notre dessin est un outil précieux, telle la nuit.
Les tracés, et eux seuls, deviennent blancs de lumière. Ainsi nous apparaissent-ils
plus marquants, et paradoxalement notre dessin devient plus lumineux, plus
compréhensible, l'opacité permettant l'abstraction de tout ce qu'il y a autour.
Les lignes de forces, qui n'étaient que ressenties, parce que voilées, deviennent
apparentes à cette lumière filtrante et concentrée. Ce négatif est à l'origine
de la figure matérialisée sur son support, il permet le passage de l'abstrait
au concret, au même titre que notre compas permet le passage du cercle géométral
et abstrait, au cercle inscrit sur papier, et tangible.
Ce négatif est donc un outil, et ne peut être une fin en soi, car alors, la
porte du monde des couleurs nous resterait fermée.
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Nous avons voulu donner vie à la mandorle, non seulement pour notre dessin achevé, mais aussi pour elle-même. Aussi avons-nous magnifié son centre, et parachevé sa périphérie. En somme, voici un petit frère à notre grand et rond dessin :