On
comprendra mieux cet aspect symbolique du mariage dans la figure suivante, où
chacune des quatre cellules de la mandorle a reçu une teinte différente:
- claire pour les deux cellules orientées vers le Centre.
- foncée pour les deux cellules orientées vers la périphérie.
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Les
cellules claires sont moins nombreuses: au nombre de six, mais elles manifestent
trois de leur quatre cercles-gènes de base. Les cellules foncées sont plus nombreuses:
au nombre de douze, mais elles ne manifestent que deux de leur quatre gènes.
Nous avons là un organisme vivant, car en rotation, un modèle réduit d'humanité
où les nombreux cercles périphériques et l'unique cercle du centre, tels des
phares, ont été laissés en blanc. L'oeil habile y retrouvera toutes nos figures
précédentes tracées : étoiles, carrés, triangles magiques, en filigrane, orientant,
dynamisant et protégeant cet ensemble bariolé.
On remarquera également dans cette figure une petite étoile, qui présente l'intérêt
d'être au centre de la mandorle d'une part, et d'autre part, d'être un point
de rencontre des quatre cellules de cette mandorle. Cette étoile se présente
six fois dans notre dessin, une fois par mandorle.
On a envie de la comparer à un diaphragme séparant et réunissant deux univers,
celui du centre et celui de la périphérie.
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Les
figures suivantes nous montrent l'aboutissement de notre démarche, et
la naissance cette fois de la mandorle, vêtue de sa parure terrestre :
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Nous
avons greffé sur cette figure-ci, mandorle achevée, un cercle périphérique supplémentaire,
permettant le lien avec une autre prochaine mandorle. Au milieu de la figure
brille le diaphragme étoilé, à mi-chemin entre le cercle du Centre et celui
de la périphérie.
Ces deux cercles sont bâtis sur le même modèle, celui des douze cercles réunis.
Leur différence ? L'un est au centre et est unique.
Mais
ne sous-évaluons pas ces cercles de la périphérie. Nous pourrions, par exemple,
les imager de la façon suivante:
" Il était une fois un roi qui vivait au centre d'un grand royaume; il avait
douze fils qui, chacun, exprimaient une des vertus de ce roi. Il décida un jour
de les éloigner aux confins de son royaume. Certains dirent "parce qu'ils sont
incapables", d'autres ajoutèrent "Parce que le roi veut gouverner seul".
Mais nous pourrions dire "parce qu'ils sont rois en puissance, et qu'à la périphérie,
ils ne tarderont pas à annexer de nouvelles provinces au royaume,
et, pourquoi pas, notre regard..."